Rencontre improbable.
J’ai fait un rêve….
Un samedi soir comme il en existe tant, aux deux magots, Saint germain-des-prés se prépare à une fête, dans un déclin de jour incandescent.
La devanture du restaurant, attire les derniers rayons de soleil, pour incendier les toiles et les pinceaux de ces aquarellistes, qui traînent leurs âmes en peine dans ce quartier qui deviendra mythique.
Je rejoins ce lieu, qui ressemble beaucoup au paradis…
Il y à Léonard de Vinci qui est venu avec deux femmes
Une jeune fille décoiffée très timide et la Joconde
Qui fait un sourire narquois à Picasso
Qui ne la voit même pas, trop occupé avec les demoiselles d’Avignon venue spécialement pour ces beaux dieux.
Il ne s’occupera pas de ses femmes
Préférant dessiner un arlequin qu’il offrira à Apollinaire
Son meilleur ami.
Adossé contre la vitrine, Jean-Paul Sartre
Se fait un huis clos avec Simone de Beauvoir
Il lui murmure des mots qui feraient pâlir
Le diable et le bon dieu.
Simone lui fit un sourire, puis lui répondit
Que par la force des choses, elle était le deuxième sexe
De leur amour.
Plus loin, les joueurs de cartes sont déjà en pleine bataille
Le jeu est tenu haut la main par Paul Cesanne
Qui gagne le grog lot, ce dernier sera offert par
Van Gogh lui-même, des iris, qui deviendront immortels.
Van Gogh écoutera les remerciements que d’une oreille
L’ autre, était occupé ailleurs.
Derrière le comptoir, Paul Gauguin
Pour une fois, écoute des deux oreilles
Il est partagé, entre les femmes de Tahiti
Qui lui murmurent des mots doux, et de l’autre côté
Jacques Louis David qui pleure la mort de Marat,
Il implorera le Christ en croix, sans aucun résultat.
Au fond de la salle, des cris de joie se font entendre
Je tourne la tête, Gustave Klimt échange un baiser,
Avec Sandro Botticelli qui fête la naissance de Venus.
Pour la bonne occasion, Claude Monet est venu
Lui offrir des coquelicots, qu’il à cueillis à la gare Saint-Lazare.
Pendant ce temps, Henry Matisse
Mène la danse au milieu de la salle
Invitant la belle Tamara de Lempicka
Qui croquait le portait du Marquis de Somm.
Francisco de Goya m’invite à sa table
Où se tient le Colosse le plus énigmatique
Que j’ai pu rencontrer.
Puis, un homme monte sur une table,
Il s’appelle Auguste Renoir, il invite tout le monde
Au bal du Moulin de la Galette
Il est acclamé par tous ses fous.
Avec deux heures de retard, Édouard Manet
Entre en salle, il ne pouvait quand même pas manquer cela.
Il s’excuse ayant été retardé dans
Un bar aux Folies Bergères.
Il vient retrouver son ami le buveur d’absinthe,
Paul Rubens, qui décide de partir à la chasse au tigre
En plein Paris. … Quelle époque..
Salvador Dali se penche vers moi, me murmure
Qu’il veut me croquer au milieu des éléphants
Je le vois dans une brume puis plus rien ..
Je me réveille dans mon lit
Déçue de cette symphonie inachevée
Le miroir de l’entrée me renverra
Mon minois plein de peinture….
Il y a des rêves inexpliqués
Et des réveils inexplicables…
Merci de ce compliment, je vais de suite corriger toutes mes fautes… Anne
Merci Anne pour ces moments bien décrits sur l’art
Pensez à ajouter votre nom à côté du titre, next time
Merci Anne, pour avoir corrigé les qq fautes! C’est Cool !
Bien à Toi, et merci pour ce rêve pictural
Oliver
Non, c’est moi qui vous remercie de m’aider, j’ai vu mon nom pourtant !! je vais revoir ça ! merci à vous olivier. Anne
Oui, je l’ai rajouté , comme il m’est déjà arrivé de le faire !
Merci à vous…. vous me facilité la tache..