Les peines jonchent mon âme d’un profond malaise
Le Temps m’affecte de moments nostalgiques
Il ronge mon cerveau étourdi et pressé à son aise
Je vois un monde engourdi de douceur mélancolique
Qu’ai-je ? je suis une âme errante qui s’évapore
Me vois-tu ? mon regard perdu est plein d’ivresse
Seule dans une nuit qui ne précède jamais l’aurore
J’entends mon cœur flotter de détresse en détresse
Ô malheureuse vie que j’embrasse, où me traînes-tu ?
Le Temps emporte mon âme à l’abîme des inconnus
Mes jours s’enferment dans une carcasse telle une tortue
Que de pleurs pour tout ce qui n’est pas revenu
Satan,tu es là, tu me susurres le mal d’être
Le bonheur est là ironique et invisible
Le malheur est là se propageant comme la lèpre
J’ai tant espéré que j’aspire à l’impossible
Fouzia