La pluie perle sur les vitres de mon velux
Le vent agite violemment les feuilles naissantes
On peut pas dire qu’on ait un printemps de luxe
Automne au mois de mai n’est guère ce qui m’enchante
On devrait gambader dans les prés comme des bambins
Voir et cueillir les fleurs qui s’ouvrent sur son chemin
Se régaler de Dame Nature qui se veut si belle
En ce moment de l’année qui doit être merveille
Mais la pluie, sur mes carreaux, continue de claquer
Comme si du printemps, narquoise, elle se moquait
Le vent fait siffler les branches du cerisier chargé
Dont les fleurs, fragiles, finissent leur course sur le sol trempé
On aimerait tant pouvoir aller promener les chiens
Les passionnés s’affairer dans les allées du jardin
Ecouter le murmure chantant de la rivière pas loin
Regarder les tourterelles venir picorer le vieux pain
Mais la pluie et le vent ont raison de ce mois de mai
Où soleil de printemps se fait plus que discret
Dans ma demeure, je reste au chaud, et du salon,
Je contemple ce triste temps qui paraît bien long.
Tres beau texte Gilles, mais toujours baigné de melancolie. Vivement les beaux jours ????
Bonsoir Gilles, C’est vrai que nos humeurs, souvent, sont tributaires du temps qu’il fait. Mais, ne dit-on pas : après la pluie, vient le beau temps ! Un peu de patience. La joie reviendra sous de magnifiques rayons du soleil ! Joli texte Amitiés