L’ombre qui fuit
La nuit couvre la rue d’un châle sombre moiré,
Sous les yeux songeurs des fenêtres éclairées,
Que vêt le silence d’une douce prière,
Quand murmurent les cris où couve le mystère.
La marche mesurée présage sa venue,
Il contemple le ciel à pas lents parvenu,
Sous la blême lueur des lampadaires qui veillent,
Où brille sereine la lune qui sommeille.
Son rythme saccadé frappe sur la chaussée,
Où tombent les feuilles sur le sol entassées,
Une femme s’inquiétant sur un banc assise,
L’attend sous les tourments du souffle de la brise.
Est-ce le compagnon par le temps retenu,
Qui descendit d’un train sur le quai revenu,
Un dernier passager d’un départ en voyage,
Ou le voyageur qui vient d’un lointain rivage ?
J’ai vu leurs gestes lents aux tendres retrouvailles,
En quête de chaleur dans leur amour sans faille,
Puis se tenant la main sous le pas de l’idylle,
Ils ont pris le chemin qui mène vers leur île.
Elle revient parfois leur image qui hante,
Où s’éveille la danse de l’instant qui chante,
Leurs rêves suspendus à la blancheur des nuits,
Vers le soleil ils vont devant l’ombre qui fuit.
© 2017 – * Adrien Benoir *
Une part des amours est toujours cachée!
Dans un jardin il est difficile de tout voir!
Merci pour votre lecture Anne.
Adrien.
Beau poème pour un terminus ou les amours se retrouvent et se quittent quelque fois.
Bravo
Anne
Bonsoir Chrisky,
Merci pour votre lecture avec ce regard multiple.
Une analyse qui me touche.
Adrien.
c’est très joli, d’une lecture aisée moderne et ancienne
donc parfaite. une belle aubade, réussite, une peinture
Merci
Merci pour avoir aimé et commenté mon poème.
Amitiés,
Adrien.
J’aime beaucoup ce poème aérien, très beau
Amicalement,
Val
Merci Poétesse pour votre passage très apprécié!
Mes amitiés.
Adrien.
Merci Adrien beau et tendre texte bravo
Mes amitiés
Fattoum.