Je me baladais le long des quais
Les mains dans les poches
Je me surprenais à siffloter
Mon premier recueil en ébauche
Jeune poète et écrivain
Vite du papier, un crayon dans ma main
Dans mon cerveau les vers foisonnaient
Un endroit pour me poser
Mon champ de vision se réduit
Noyé dans mes pensées
J écrirai jusqu’au bout de la nuit
J’ai toujours eu l’amour des mots
Triste de ne pouvoir soigner les maux
Crier sa colère à travers des textes
Au risque d’être mis à l’index
La libre-pensée décroît
Les chiens aboyant
L’ambiance s’alourdit, attention à la censure
Le sang a coulé pour de simples caricatures
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©Frédéric Camoin – 04/11/2018
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Le crayon, écrit-il ou dessine-t-il, est une arme de dérision massive. Ne l’oublions jamais… Merci et bravo pour ce partage.