Liberté pour Abir Moussi – Ilef Smaoui

Comme la loi le cite elle est allée au bureau d’ordre à Carthage

La loi l’oblige à y déposer sa plainte et recevoir une décharge

Elle qui laisse la grandeur dans son sillage

Elle qui laisse les valeurs dans ses passages

Ce jour là elle ne portait comme bagages

Que ses papiers lunettes patriotisme bravoure et courage

 

Dans son parti je ne suis pas adhérée

Mais ce parti je ne cesse de l’admirer

Sa présidente continue de nous éclairer

Mon cœur et esprit ne peuvent que l’adorer

Oh seigneur mais on vient de la capturer

Ma Tunisie je la vois déchirée la pleurer

 

Aimer profondément sa patrie est son tort

Ce tort ils en font crime avec peine de mort

Elle sème la paix dans le pays du sud au nord

Réveille chez certains la conscience qui dort

Étale les dangers les menaces qu’on ignore

Toute personne patriote la respecte l’honore

 

Elle croit toujours en la force de la loi

Mais la loi de la force a mis croix sur ce droit

Les armes avec lesquelles elle guerroie

Sont son téléphone sa sagesse sa voix

Elle n’a jamais menti pas une seule fois

Ma Tunisie la réclame en tout lieu et endroit

 

Dans tous ses manifs violence est hors service

Elle reste dans la droiture malgré les sévices

Elle reste dans l’honorabilité malgré les supplices

Elle ne trompe pas les cerveaux avec malice

Vérité compétence clairvoyance sont ses feux d’artifice

Toute personne patriote refuse cette atroce injustice

 

Ma tristesse pour la mort de ma fille se multiplie

Avec ma grosse peine mon amour pour ma patrie guère ne s’oublie

La voix de la lumière de la vérité nul ne l’abolit

Cette voix qui ne cesse de dénoncer tout ce qui s’avilit

Ses appuis sont irréfutables elle les publie

Seigneur mon créateur je vous conjure et supplie

De libérer cette grande dame que Tunisie ennoblie 

 

 

 

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Ilef Smaoui

Ilef Smaoui (1)

Je m’appelle Ilef Smaoui née Gouiaa , dés mon jeune âge j’étais fort romantique , je buvais tout ce qui est poétique , j’ai commencé à écrire mes propres poèmes à l’âge de quinze ans , j’avais cet amour dans le sang …A vingt trois ans mère de deux enfants et une maitrise d’études supérieures à terminer je n’ai pas eu le temps d’écrire mais je continuais à lire énormément …J’ai eu mon troisième enfant je me suis oubliée complètement tout mon bonheur était de l’entourer étroitement …Le jour où il est parti en Russie pour faire ses études en pharmacie une partie de mon cœur était avec lui …Tellement chagrinée la plume a repris la poésie et le premier poème était pour lui …Puis je suis entrée dans le monde virtuel qui a ranimé mon réel , le cœur poète a commencé à décrire son arc-en-ciel et tout son essentiel ….

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