Du haut du ciel, le monde ressemble à un tas fourmilière immense
un déploiement chaotique … de lignes brillantes,
les corps peu clairs
d’êtres minuscules à grosse tête et jambes anormalement minces
dans le mouvement …
l’effet de parallaxe réduit l’espace à un point chirurgical
autour duquel s’aligne l’univers
l’imagination chevauchent la réalité insidieusement sur la réalité
dans un déploiement de plusieurs plans perpendiculaires
et elle devient- crédible
la perception du monde diffère… de l’homme asservi par la Terre
à l’homme sur l’échafaudages de la pensée
(en l’absence autre d’éléments de comparaison)
les deux représentations sont également plausibles
le résultat de la vie apparaît comme un vortex polaire
la femme
en général
comme une courbe
l’amour comme une tangente au cercle
l’homme du bas lui mélange le mortier dans le mélangeur rouillé du temps
lui souleve et puis avec une poulie de corde vers l’autre homme
aucun moment du présent ne se ressemble
la façade de la réalité est comme une mosaïque byzantine d’une cathédrale médiévale
l’homme sur l’échafaudage étire le mortier mou du jour
sur le net trompeur de pensées
les nouvelles du soir annoncent qu’un homme sans identité terrestre
était tombé de là sur mille mètres
disparaissant dans l’abîme de la nuit …
Merci à ceux qui sont passés par ici!