L’été de sa plus belle eau – David Frenkel

Lorsque l’été leur étale

Ses terrasses monumentales

Se dressant au bord de l’eau

Ils goûtent à ces îlots

*

Synonymes de repos

Et qui servent de dépôts

A maintes tracasseries

Les hommes pleins d’euphorie

*

Se voyant bercer par les vagues

Admirablement divaguent

Maintes idées chimériques

Aux apparences féeriques

*

Enthousiasment les esprits

De l’été ils sont épris

Se promenant au travers

Des bois d’été peints en vert

*

Les gens se sentent des ailes

Pour aller faire du zèle

Et marcher jusqu’à point d’heure

Le long des champs de verdeur

*

Où les vertes plantations

Les mets en ébullition

L’été de sa plus belle eau

Y coule l’extase à flot

*

Sous le soleil vermillon

Les déclinantes rayons

Bourgeonne la nuit d’été

Elle étendra sa clarté

*

Sur l’atmosphère endormie

Ornée d’étoiles amies

Tant ont hâte d’admirer

La nuit qui fait chavirer

*

Les esprits émerveillés

Par la paix faisant briller

Les astres du firmament

Éloignés d’humains tourments

*

David Frenkel

David Frenkel

David Frenkel (71)

Je me suis un jour juré de faire cohabiter sur une feuille blanche le verbe et son sujet. Le sujet se rebiffe souvent lorsque le verbe brasse du vent. Vers l’âge de cinquante-six ans, ma plume trépigna d’impatience, elle désirait voir si les deux, après entente et plus, enfanteraient en direct et en toutes circonstances un complément. Je la pris par la main et la promenai le long de mes pages, et en rebroussant souvent chemin. Le front en sueur, elle aperçut après des heures de marche le nouveau-né, la prose d’un écrivain que la vie avait malmené.

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