Qui aurait cru qu’un jour, l’espoir soit étranglé ?
Qui aurait cru qu’un jour, l’innocent soit tué ?
Qui aurait cru qu’un jour, la barbarie règne
En cette terre d’Amour et que l’enfant saigne ?
Les mères sont en pleurs, elles sont mal dans leur chair,
Leur chair assassinée, leur chair pourtant si chère,
La pupille de leurs yeux, leur raison de vivre
Elles prient matin et soir, essayant de survivre
Ceux qui les ont ruinées sont des gens ignobles
Qui n’ont plus rien d’humain, des êtres exécrables
Qui savent que leur acte est contraire au Livre
Que les lois sur terre vont partout les poursuivre
Une guerre sans merci doit être faite aux lâches
Qui seront débusqués et traqués sans relâche
Qu’ils payent ainsi leurs crimes, ici et maintenant
Le jugement suprême viendra, assurément
Nul ne peut s’arroger de tuer le printemps,
Ni d’écraser les fleurs, la vie, impunément,
Ce droit, que Le Seigneur a donné en cadeau
Et qui fait que l’espace devienne un peu plus beau.
Dans quel Age vivons-nous où des choses étranges
Font que l’humain soit bête et que la bête soit ange
Dieu, ayez pitié de ces beaux papillons
Qui donnent des couleurs à ce monde en haillons !
Brahim. B
Comme je vous rejoins
. Quelques soit la religion, la couleur, le pays, les barbaries ne sont pas permises.
Le monde devient fou, phénoménes de mode. qu’elle dommage, un si beau monde
Ton récit m’interroge, Brahim. Pourquoi y-a-t’il plusieurs Dieux ? Un seul aurait suffit. Tous les hommes auraient eu les mêmes lois, les mêmes devoirs et les mêmes châtiments. Là, les Dieux s’étripent entre eux entraînant leurs adorateurs dans l’ignoble et la barbarie. Peut-être vaudrait-il mieux un monde sans Dieux ? Les hommes seraient peut-être plus sage ?
Hélas tout était déjà dans le coeur de l’homme depuis Caïn et Abel ! Sommeille en chacun de nous un loup pour les autres hommes !
Oui Brahim : “Qui aurait cru ?” !
Je ne peux dire mieux d’Aragon :
“Ah c’est toujours toi que l’on blesse
c’est toujours ton miroir brisé
mon pauvre Bonheur ma faiblesse
c’est toujours toi que l’on délaisse
dans toute chair martyrisée”
merci Brahim pour ce cri du coeur
Qui aurait cru qu’un jour, l’espoir soit étranglé ?
Qui aurait cru qu’un jour, l’innocent soit tué ?
Qui aurait cru qu’un jour, la barbarie règne
En cette terre d’Amour et que l’enfant saigne ?