Jusqu’à vingt ans
on profite du printemps,
c’est le temps de l’insouciance.
De vingt à quarante ans
on profite de la chaleur de l’été
on a la santé et des responsabilités.
De quarante à soixante ans
l’automne arrive
toujours un peu monotone.
De soixante à quatre vingts ans
c’est l’hiver qui nous guette.
Et après quatre vingts ans
si l’hiver persiste
il n’y en a pas beaucoup qui résiste.
© Albert Ludivine – 22/03/2018