J’ai toujours aimé la montagne,
atteindre les sommets,
aller à la rencontre du ciel,
percer les nuages.
Il y a bien longtemps,
que j’y suis allé,
n’ai plus gravi,
les sentiers escarpés.
Longé la rivière,
aux eaux impétueuses,
qui provenait des cascades,
écumantes et déferlantes.
Pourtant, je me rappelle,
de quelques belles escapades,
réalisées, pour atteindre,
ce monde d’en haut.
Suivre ce chemin sinueux,
bordé d’herbacées,
de fleurs sauvages,
aux odeurs envoûtantes.
J’aimais entendre les flots,
les voir se précipiter avec fougue,
vers le lit de la rivière,
qui longeait le petit village. |
Au fur et à mesure, de mon ascension,
l’air se raréfiait,
mais le monde était à mes pieds,
et il me semblait pouvoir toucher le ciel.
Juin, venait de finir,
juillet nous saluait,
le temps était doux, le soleil jouait
à cache-cache avec les nuages.
On pouvait apercevoir,
des chamois qui bondissaient,
sautaient de rochers en rochers,
sur des pentes escarpées.
Le grondement des eaux,
tumultueuses se rapprochait,
le sommet n’était plus loin,
enfin, j’allais émerger.
Voir le monde à mes pieds,
atteindre les nuages,
attendre la nuit,
pour voir la lune et les étoiles.
Jusqu’au petit matin,
je reste là, me sens petit,
et je contemple avec émotion,
les portes du paradis. |