Les pas fatigués
Je les voyais avancer,
Ils sont épaulés
Par une béquille dorée.
Ils portaient un âge avancé,
Ah ! Le cœur de la silhouette
On le sent jeune et engagé,
Car son maître est un homme dévoué.
Là ma muse est touchée,
Par cette scène d’un temps avancé,
Où la jeunesse adorée
Se soustrait.
L’homme descendait les escaliers,
Je le suivais en pas attentionnés,
Car mes pas ne voulaient le dépasser,
Ah ! La cruauté de la force relâchée.
Les années retentissent l’énergie désirée,
La jeunesse part précipitée,
Et les pas font appel à la béquille dévouée,
Faisons-nous attention à nos citoyens âgés et dévoués.
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© Fattoum Abidi – 28.6.2018
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Très doux poème évoquant les ans qui passent
et nos “anciens” que l’on se doit d’accompagner…
Merci Fattoum pour vos mots si beaux plein de tendresse…
Belle journée
Toutes mes amitiés
Chantal
un texte émouvant, et, dans mon quartier ce sont les jeunes retraités qui s’occupent des plus anciens,
mes amitiés – Gaspard
Joli texte,émouvant..merci
.Belle description de l’age qui avance et des forces qui se relâchent.
l’âge n’a pas d’importance tant qu’il ne devient pas un poids. Et c’est vrai qu’ils méritent le respect ces personnes devenues âgées et qui,souvent étaient dévouées.
Mais,,à partir du moment où sa compagne devient une béquille et que la force se relâche et les abandonne, ça n’est plus toujours le cas.
Un fort joli texte sur une réalité qui nous touche tous de près et que l’on ne regarde, vous avez bien raison, pas assez alors qu’on l’a sans cesse sous les yeux…