Les gueules noires – Olivier WERBROUCK

Les gueules noires,

 

Une campagne aux mornes plaines, que l’on appelle le Nord

Terrils pour cathédrales, chevalets pour beffrois

Le pays des gueules noires à l’odeur de la mort

Le peuple des ténèbres souffre de la faim et du froid.

Chaque matin, la terre avale ces malheureux

L’échine pliée, cassée par un travail de bête

Un salaire de misère pour nourrir des ventres creux

Vivre ou crever, leur vie n’a pas le goût de fête.

Des mains de forçats pour extraire l’or des enfers

Des regards hagards, du charbon pour tout horizon

Peur du grisou dans les profondeurs de la terre

Les mineurs, des hommes, les travailleurs des bas fonds.

 

Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (7)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires