L’élixir
Au fluide des vers, à nos verres de bistrot,
Des luttes humaines ont cassé en morceau
L’hymne de l’illusion, il ne connaît pas le temps
Ni l’espérance d’un paradis plus aimant,
D’un ciel de l’univers clair et brillant.
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Sur les braises ardentes de l’obscurité,
S’élèvent des cris, comme un vent déchaîné.
Quels mots tourbillonnent dans vos pensées,
Héroïnes androgynes, haine, amour, dragueur angoissé ?
Dès l’aube, ton feu m’embrase, un brasier, une de tes armes,
Je veux des tonnes de tendresse, des hectares de charme.
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On distille ce nectar, limpide comme un rire d’enfant,
Un élixir qui abrite des étoiles d’un goût éblouissant
Et on porte haut la culture, un bouclier contre l’obscur,
Pour recaler les sortilèges, se perdre dans un grand azur.
Ma Muse, mon élixir, ma joie divine, un pays, une vie,
Tombée d’une étoile, des vols poétiques avec énergie,
Un Dieu aux voyages d’une vie embellie, ma Lilli.
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On se grime de magie en couleur, idem à Place de la Comédie,
Montpellier peut s’épanouir avec du plaisant,
Ne faut-il pas souffler sur les vents dominants.
Je veux toujours de ton amour, ton syncrétisme imposant
Déchiré le noir de ma mémoire, tristesse et son océan
Je rêve de nous, avec tout l’éclat qu’ont les gagnants.
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Dès l’aube, ton feu m’embrase, un brasier, une de tes armes,
Je veux des tonnes de tendresse, des hectares de charme.
On distille ce nectar, limpide comme un rire d’enfant,
Un élixir qui brille réciproquement d’un goût éblouissant
Et on porte haut la culture, un bouclier contre l’obscur,
Recaler les sortilèges, se perdre dans les miroirs azur,
Recaler les sortilèges, ne pas perdre l’élixir de l’écriture.