Le temple du mi-dit Laurelise Chalzib
B A R O Q sont les lettres au nom-prénom
Non communes, les exclues. …Absolues différences.
B comme balbutiements
Ceux du temps premier quand fleurissent
Les forsythias et les saxifrages
Là où les prémices de la fleur des fleurs
Qui appartient au pommier du Japon
Là où les prémices sont une promesse. …..
A comme affinage, pour se frayer un chemin
Sont nécessaires la consistance, la vaillance, la logique.
Croiselle, sorte de rencontre au carrefour du hasard
Pénélope en une nuit détruira l’ouvrage conçu , composé
En plusieurs années. ….
R comme reconnaissance celle qui se cerne et puis se tresse
A l’envers, à l’endroit, en enfer, sans faillir
J’erre, tu erres. L’air est soyeux, il glisse comme une musique
Dans quelle ère sommes-nous ?
Pour un rien j’erre dans l’aire des airs en plein désert
O comme occurence
Là où la rencontre est une tuchê
Bonne ou mauvaise, le prédicat est incertain
Le long des rives parfois l’eau est si pure. ….
Q comme quintessence, avant l’existence
Sorte de doux archaïsme, source claire d’un coup de dé
Ou comme
Quitter dans le sens de renoncer
Sans lâcher la Quête, la recherche toujours
Même si la trouvaille est rare, résiste, insiste comme absente
Baroq comme irrégulier, intranquille, inassimilable
Insaisissable, inachevé………..
Super : “la vérité mi-dite” pour et par le la “barré” de femme courageusement femme-poète qui chante son humanité sans maudire les mots qui rendent libre et égale , y compris ceux qui renvoient à une errance à l’air dangereux ! Merci beaucoup pour votre poème que je trouve très beau !