C’est un solitaire,
partout où ses pas le conduisent,
il se retrouve seul,
ignoré de tous.Son indépendance, il la chérissait,
ne voulait la partager avec personne,
ne dépendre de personne,
rester sans attaches. Il lui fallait peu,
son ambition était sa liberté,
des moments de rencontres fortuites,
sans lendemain ni avenir. Avec le temps qui passait,
il était devenu un solitaire,
comme beaucoup,
à notre époque le deviennent. Les amours de passage,
se faisaient plus rare, au fur et à mesure
que le temps s’égrenait et que les rides,
commençaient à lui buriner le visage Il était devenu solitaire,
aurait eu la chance de ne pas le devenir,
si son plaisir et sa liberté totale,
n’avaient pas été les buts premiers poursuivis. Mais des solitaires, il en existe,
de toutes les sortes, parfois de nature,
pas toujours volontaires,
qu’on côtoie sans les voir. | Ils passent comme des ombres,
leurs dires s’effacent,
comme neige au soleil,
et l’aigreur s’installe. Nous vivons dans un monde,
de plus en plus grouillant,
une foule de gens indifférents,
ignorant parfois leur voisinage
.
Longtemps, on y est indifférent,
tant que la santé nous tient compagnie,
mais au fil des ans, quand l’âge commence à peser,
on sait qu’on restera solitaire jusqu’au bout. Parfois, ils marchent côte à côte,
poursuivent le même chemin
sans se voir, centrés sur eux-mêmes
ce sont des solitaires. Quand la santé décline,
que les mouvements deviennent pénibles,
que le corps petit à petit
se transforme en cage. Souvent alors, on regrette,
de ne pas avoir porté plus attention à l’autre,
de ne pas avoir plié parfois par amour,
de n’avoir jamais rien voulu partager. |
Bonjour Eric, ah! La solitude lorsque tu me prends, très beau poème touchant, oui la liberté coûte cher, la solitude pèse, en réalité mon ami ce phénomène devient de plus en plus général dans le monde.Où chacun pour soit et dieu pour tous. Ce sont les choses de la vie et le stress quotidien y contribue… Et le monde évolue avec ses qualités et avec ses défauts. Heureusement que la lecture et le loisir parfois peuvent combler en partie notre solitude. Mais reste une chose que l’homme est sensible et il a besoin d’être entouré. Malgré qu’il tient à son indépendance physique et intellectuelle
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
Si on perd les deux, ça n’est pas si grave, on ne se rend plus compte de rien, mais quand on a toujours voulu vivre sa vie sans s’occuper des autres et sans concessions et qu’on garde son intellect mais que le corps devient une prison, c’est l’enfer, car on reçoit e qu’on a donné et ça malgré notre soi-disant supériorité par rapport au règne animal, on a rarement l’intelligence de s’en rendre compte et c’et ce qui fait que, pour finir avoir pour seule compagne la solitude finit par faire de celle-ci un être pervers qui en détruit plus d’un. Le problème de notre société actuelle est qu’on ne supporte plus aune contradiction et que l’expression concessions mutuelles a perdu son sens et pourtant ça vaut la peine, quand on voit la conclusion de certaines vies, de savoir mettre de temps en temps de l’eau dans son vin. Beaucoup disent : Mieux vaut vivre seul que d’être mal accompagné, mais parfois, il faudrait se demander si la mauvaise compagnie, c’est toujours l’autre ?
Merci de tes visites!
Oui Eric lorsqu’on est jeune, on est rebelle contre beaucoup de choses. Et c’est à travers nos expériences, nos chocs émotionnels et autres. Qu’on se rend compte que la vie ce n’est aussi facile que ça. De toute façon on ne doit pas regretter son propre choix. Au contraire ça nous donne satisfaction. Car se réjouit de sa liberté et de son indépendance. Mais reste la nature humaine. elle veut être entourée. Heureusement que la lecture, l’écriture, la peinture , la musique et autres nous donnent sens à la vie. Et toutes ces choses participent à notre évolution. Et elles nous permettent de connaitre d’autres gens agréable à côtoyer même de loin à travers le virtuel. Et ceci est une belle compagnie. N’est ce pas cher ami?
Au plaisir de te lire à nouveau
Très cordialement
Fattoum
Le plaisir est pour moi merci mon ami.