Allongé dans le doux lit de cette rivière,
délivrer mon âme j’en fais la prière.
Oublier par le remous cette clairière.
Bosquet où est scellé dans la pierre,
toutes les réminiscences de ma misère.
Au loin à l’est je vois le soleil levant,
qui dépose sur l’arrête de mon amertume,
le chaleureux limon bien faisant,
des souvenir heureux que nous eûmes.
Bonheur infini de te sentir au présent.
Le flot des larmes mélés de joie et de tristesse,
fait dériver mon coeur qui tend vers l’allégresse
Ponton branlant et vermoulu teinté d’envie,
où durant de brefs instants je me suis sentis en vie.
Touchant ton délicat parfum jusqu’à l’ivresse.
Je me rappelle le chemin sinueux de tes mains,
là où sur mon frêle visage il prenait fin.
évanescence paisible ou du regard tu me targue,
du sentiment de ces chaleureuse et douces vagues.
Comment ne pas prier pour un autre lendemain