Le français – Philippe Dutailly

A l’heure où tant de maux menacent l’équilibre

D’un monde volubile aux bouches des canons,

Il est pourtant des mots pacifiques et libres

Qui concilient des hommes par l’usage des noms.

 

Ce vocabulaire est un beau privilège,

Quand le pays natal n’est même plus l’horizon,

Mais qu’on parle français dans la cour des collèges.

Quand est proche le verbe, plus proche est la raison !

 

Ces mots peuvent susciter de profondes alarmes

Sous forme de pamphlets ou de factums indécents

Ils deviennent alors  comme le tranchant des armes

Qui nous touchent le cœur mais épargne le sang !

 

Langage dont le peuple a la paternité

Né de sa gloire, ses joies ou bien ses souffrances,

De ses révolutions, de sa fraternité,

Il reste le meilleur ambassadeur de France.

 

©   Philippe Dutailly –  22 09 1990

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Philippe DUTAILLY

Philippe DUTAILLY (89)

Tombé amoureux de "L'albatros" de Charles Baudelaire, poème appris lorsque j'étais 'écolier et nourri au hasard de Victor Hugo, Georges Brassens, Léo Ferré, Lamartine et beaucoup d'autres, j'ai commencé à faire rimer les mots vers l'âge de 18 ans. D'abord très inspiré par Brassens, j'ai pris, au fil du temps, mon autonomie pour en venir à des textes plus intimes qui, pour certains, servirent d'exutoire à des émotions mal vécues.

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Anne Cailloux
Membre
25 juin 2024 20 h 16 min

Les mots et leurs pouvoirs. bel écrit .
L’Albatros à marqué ma vie.
Cet Albatros qui finit à devenir un étuit à cigarette…