L’bord du ciel – Olivier Gatin

De prime abord,

Parfois je m’endors et rêve tendrement d’insomnie,

On dirait un pays d’Afrique noire –

Noire et bondée comme cette nuit prolifique,

Le cœur à la chamade je songe à Miss Barbade,

De rimes belles comme pluie de grenade

À l’instar de Clara, des syllabes enchantées, Morgane de toi

Je dispense des conférences du Bonheur,

Idée neuve et audacieuse face à l’empire mondial des destructeurs

Qui design la haine fashion. J’y exposerai la part belle d’un blanc bec

Instruit par les Pléiades mêmes, une sorte de constat heureux

Où leur vérité deal souvent avec l’amour,

Où la réalité s’empresse de leur exploser la tête.

Deuxième strophe,

Il faut l’apprendre la joie comme fille d’un mélodrame américain

Embrasser comme jamais, mais comme jamais, cette voie je veux dire

Elle a les couleurs des espoirs fous qui nous concrétise

C’est comme dire un rire tu ne peux pas l’empêcher de te venir

Sans prévenir qui te rend jouasse et t’invite à le rendre publique

C’est dans le ventre qu’il pousse où séjourne Dieu selon moi

Puisque nous passons notre temps à satisfaire notre faim bestiale

D’amour, d’espérance, de magie poétique, de splendeurs infinies

Il entre en scène ce drôle de truc léger comme un clown à l’hélium

Et nous emporte avec le monde de Dylan qui tourne et change et vibre

Alors on se laisse prendre au jeu et on attend avec bonheur le happy End

Troisième mi-temps

On boit à cette félicité de la vie, avec modération on s’exalte et s’épanche

Sur une fleur douce en robe à motifs bleus qui se désape comme fumée

L’embrassant d’un baiser de feu dans cet entre-deux où le partenaire

N’est autre que notre alter-égo on se découvre et on se dit qu’on est bien

Par décision on prend au sérieux cette affaire de poils blanc de ride du sourire

Et on file notre vie de petits riens comme autan de perles dans le ciel étoilé

Parfois je m’endors et rêve tendrement, parfois je m’adore et m’éprend

De la valse nocturne sur la musique des promesses interminable à la Gloire

J’invente des histoires et je décris là une part du Bonheur notre allié

Quand aucune réponse automatique ne suffit à faire la culbute.

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Olivier Gatin

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bonjour, j'ai 43 ans je suis artiste poète et slameur depuis bien 15 ans, j’écris beaucoup, j'aimerai participé ici au groupe d'écriture et mettre en avant mon blog autour de mes écrits, de la musique de mes diverses lectures... au plaisir de vous lire
www.moonz.canalblog.com et le lien vers mon recueil Re-présente: https://drive.google.com/file/d/10qtXsGH8gT3x5lGtKcrTp4_FO-TnISsv/view?usp=sharing

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Jean-Marie Audrain
Modérateur
28 janvier 2025 17 h 59 min

Quand tu écris “apprendre la joie comme fille d’un mélodrame américain” je te vois dansant avec Judy Garland dans le magicien d’Oz ! Cela devrait convenir à un poète insomniaque aimant parler des songes et des rêves !