l’assez poète laurelise Chalzib
Parfois il suffit juste que quelqu’un vive
Sa trace, sa fragrance, comme un nuage
Une brume qui éclabousse et s’évapore
Une guitare qui s’accorde, ainsi parmi les nues
Chaque corde résonnant à sa fréquence
Suffisamment poète, pas assez peut-être.
Qu’en savent les étoiles qui toisent et se taisent?
Je vous savais vive, active, présente
Cela me suffirait. Cadence rompue, brisée
Certes vous m’échappiez. Tel un furet…..
Mais vivante, vous l’êtes.
Que m’importe désormais.
Seuls vos vers comptent, rendent contes
Muser, m’amuser, musarder, m’amusarder
Glisser sur vos lieux, caresser votre futur
Peut n’en faudra pour saupoudrer d’or
Mon souvenir en devenir.
Merci, cher ami, pour ce concentré poétique, généreusement partagé !