Il était assis…
Le dos contre le mur
La main posée sur son fémur
Qui lui empêchait de fermer l’œil
De voir se lever et se coucher le soleil
Sa jambe lui faisait excessivement mal
Il sentait une douleur fort infernale
Son plus long os était détaché
Il ne pouvait donc plus marcher
Alors la vie cédait place à la mort
Et lui, était tout à fait d’accord
Parce que ‘‘à quoi bon vivre
Si ma routine est la souffrance
Partir est mon choix, c’est la fin du livre…’’
Disait-il, à un ton sans confiance […]
.
A mon retour sur son lit
Il n’était plus capable de respirer
Sa confiance, son espoir étaient ensevelis
Sa famille ne pouvait plus espérer…
En réalité, il avait déjà rendu l’âme
J’ai eu mal quand j’ai pensé à sa femme
Surtout à ses enfants…les yeux en larmes
Ont déclenché le cri d’alarme :
J’ai pleuré sans me retenir
J’ai pleuré sans me souvenir
Que, je suis maintenant le seul espoir
Pour cette famille qui respire le désespoir
.
Il est parti trop tôt, aussitôt
Que son dernier fils venait au monde
Son enfant posthume, disons plutôt
Il est parti, il est venu, à la même seconde.
La veuve, pour retenir ses larmes
Elle a décidé de s’évanouir
Dormir profondément, éviter la lame
Qui allait peut-être lui nuire
.
A son réveil, elle a failli mourir
Parce que son bébé, venait aussi de partir
Alors les larmes se sont mises à couler
Ton son monde s’est vidé, s’est écroulé…
Elle, ses deux enfants, ont pleuré sans cesse
Leur bougie, leur espoir s’était éteint
Je me suis retiré pour pleurer dans ma caisse
Le record de larmes, nous l’avons atteint.
.
La famille est à jamais brisée, détruite
Par le départ avisé de leur vieux père
Et abusé du petit cadet, parti tout de suite*
Détresse, tristesse, faiblesse…dans leurs repères.
.
Que dire, sinon paix éternelle à leurs âmes
Que la terre des grands-pères leur soit légère
Leurs morts laissent une blessure infâme
Dont la douleur ne sera jamais passagère.
.
Je pleure mon vieux chien et son chiot…
©
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