Je marche entouré de tous ces gens.
Dans cet ordinaire ennui si effiloché.
Leurs auras qui en bradent les tourments
N’auront pas suffit d’en geindre l’âpreté.
Je déambule sur cet astre qui dégringole.
Toujours avec en poche ses menues idioties
Qui me bouchonne solitaire dans cette fiole
Avec ma muse se liquéfiant sur tous les parvis.
Je finasse et m’oublie dans tout ce décorum.
Avec cette précarité ridicule qui me démange.
C’est le moi qui s’effrite et qui vous sommes.
D’en abandonner à l’utopie ces mondes étranges.
Je vous offre cette morne solitude digitalisée.
Que je tente de fuir avec son esprit réseauté.
Il n’aura de cesse que recompter et réinitialiser.
Nos âmes à l’abandon dans ce couloir informatisé.
Le vendredi, 8 novembre 2024
Merci pour le partage de cette “solitude digitalisée” que vos doigts viennent de poétiquement chasser !