Assis dans ce fauteuil, j’ écoutais ce concerto dont les notes volatiles et évanescentes venaient flatter mes sens comme alangui par cette journée d’ été si torride et lumineuse, et se perdre dans la pièce pour s’ échapper par la fenêtre.
J’ aurais volontiers humer cette part des anges chaque jour davantage, et sans pour autant en avoir la gueule de bois. Le concerto s’ acheva.
Alors, depuis les fenêtres ouvertes, j’ entendais à nouveau le brouhahas des automobiles, toussant et crachant leur fumée, faisant résonner leur klaxon ce qui me faisait dire: si je pouvais écouter Mozart dans cette vie de tumulte, ce dernier ne pouvait entendre tout mon dépit depuis son éternel repos.
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