Elle lavait les draps, le linge des malades
Que son fils transportait à vélo, certains jours
Du petit hôpital de la grosse bourgade
Où était leur logis, leur maison de toujours
Dans la grande marmite que son garçon posait
Sur sa tête encore frêle pour pouvoir l’emmener
Elle préparait le repas de tous ceux qui disaient
Dieu, protégez la Dame qui vers nous s’est tournée
Elle se servait du bois, lavait dans la bassine
Ne se plaignait jamais, jamais ne rechignait
Son four était d’argile, ses mains sa machine
Et c’est dans la cour qu’elle besognait
Se levant la première, se couchant la dernière
Telle est cette héroïne, cette héroïne et demie
Il s’agit de ma mère dont je suis plus que fier
Celle dont la bonté s’étale à l’infini
Brahim.B.
Une femme courageuse ta maman Brahim ! Et je suppose que c’est toi le petit garçon de cette jolie histoire ?
Tout à fait, Odile ! C’est bien ça : des moments vécus et qui ne s’oublient pas ! Merci pour ton agréable visite !
De rien Brahim !