Une odeur qui monte après la pluie
D’un sous-bois encore bien endormi,
Mon panier de champignons rempli,
Saveurs cachées sous les feuilles jaunies.
Une forêt où tant d’arbres ont rougi,
Les prémices d’un hiver qui s’en suit.
Mes pas craquent sur une neige durcie,
Des géants qui émergent sans bruit,
D’un brouillard qui s’accroche à la nuit.
La forêt se repose, prend des forces,
Au printemps elle bombera le torse,
La sève montera sous les écorces.
Comme une renaissance à la vie,
Des bourgeons, des oiseaux et des nids,
Une végétation qui resurgit
Entre Soleil et bienfaisantes pluies.
Un printemps qui de nouveau sourit,
Conséquences d’un hiver qui s’enfuit…
A l’ombre des grands arbres épanouis,
Nous cueillons des baies dans les taillis.
L’air d’été est à peine rafraîchi
Par la brise caressant les étangs.
Un pique-nique et après l’on s’étend
En profitant de ces bons moments.
cette description des quatre saison si joliment écrite me ravit, une belle évasion poétique qui fait du bien! merci mon Ami!Blanche
C’est beau. Si originalement pensé et écrit…
Une strophe pour chacune des quatre merveilleuses saisons de l’année.
Merci, Alain.
Poème joliment écrit et paysage merveilleusement décrit. Merci Alain !