La fin est proche Laurelise Chalzib
Aux alentours de juin, peu avant sa moitié
A moins que ce ne soit le onze?
A l’heure de la méridienne, à la chaleur de son souffle
Il sera nécessaire de battre la chamade
De déposer les armes, afin que cesse la bataille
Dans ce lieu maussade dépourvu de verdure
Où la table n’est pas dressée pour l’autre
Où la porte est close. Inquiétante étrangeté
Même la clarté est aveuglante, cinglante, rejetante.
Cessent les illusions, les espoirs, les conciliations
Un possible apparaît. Comme les bleuets des champs de blé
Ces fleurs qui par enchantement
Semblent des papillons frôlant la blondeur ondoyante
Blondeur tendre et fertile, si douce
Celle qui apaise de sa fragrance, de ses murmures
Le chagrin, l’ire de la déception.
Le vol non consenti,
Les actes barbares certis de peu d’éthique.
Parfois d’aucuns chevauchent la mort, parsèment leur vie de rouille
Aventures ratées, chaotiques, erratiques
La poupe de la licorne galopante brise.
Opiniâtre. Les plus beaux élans
Éclabousse de ses fragments tranchants
Les constellations qui élèvent et prennent du temps.
Personne diffuse, multiple, imprévisible
Kaléidoscope de masques, infini. ….
Masques qui tombent en cascade et essaiment
Sur le cadran solaire, toutes ces heures perdues
Poussières de rien, enfouies dans un grimoire
Où l’encre noire s’est diluée, pas de trace
Grimoire oublié, à jamais refermé,
Une phrase musicale s’en échappe
Si mi la fa ré si do mi. ………
Prose poétique très bouleversante et profonde
Merci