La brume occulte les bois des crêtes,
L’averse fabrique moisissure et boue,
Les arbres nus tout mouillés font la moue.
Vers leurs abris se sauvent les bêtes.
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Les troncs faibles souffrent de polypores,
Les champignons envahissent tout
Mais nourrissent des écureuils roux.
Loups et corbeaux guettent toute mort.
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Sa nuisette toute trempée à la peau lui colle.
Les feuilles mortes s’incrustent sur tout son corps.
La fée Automne veut plus de tempête encore.
Cheveux défaits, elle rit, joyeuse comme une folle !
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Car ce dépérissement précède
Une fin qui pour du neuf fait la place :
Un beau printemps naîtra après les glaces.
A morte-saison, reverdie succède !
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©Raymond Delattre
novembre 2023
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