Ton sourire s’est envolé, tel un oiseau blessé,
Il a pris son envol, loin de toi ; perdue-égarée
Ta lumière s’est éteinte, comme une étoile filante,
Elle a fui dans la nuit, laissant ton âme vacillante.
Tu t’es sentie naufragée, dans un océan de larmes sans âme,
Ta vie continuera-t-elle, ou sombrera-t-elle dans un drame ?
Tu as choisi la deuxième, on n’a rien pu faire, n’est-ce pas ?
Si tes pensées avaient des ailes, tu te serais envoler pour Djerba
Avec tes chats et tes chiens mais, t’es partit à la dérive,
Évoquant l’amour, pris en flag d’une bonté active.
Et ta vie, et ton existence meurtrie
N’aurait pas été la même, pas vrai,
Si t’avais eu les p’tits sous qui t’aimaient dans ce réel
Bien sûr qu’tu les méritais, toi Ange Uriel
Ton harmonie sur le monde, Mu, était claire,
Et ce requin pâle de la vie t’as rongé et tu quêtais la Lumière.
T’as tout fais pour être vraie, tu hurlais “bonjour la vie”,
Mais c’est la nuit qui t’as répondu, avec un froid infini.
Les ennuis s’enchaînèrent, tu n’en pouvais plus, c’est certain,
Je t’ai soutenu, ami fidèle, jusqu’aux demains, mais y a plus de demain...
Tu choisis, tu as choisis, de partir avec tout ton esprit
Ne t’inquiètes pas, je reste auprès de toi là-haut, c’est garanti.
Et ta vie, et ton existence meurtrie
N’aurait pas été la même, pas vrai,
Si t’avais eu les p’tits sous qui t’aimaient dans ce réel
Bien sûr qu’tu les méritais, toi Ange Uriel
On doit voyager, même si c’n’est que dans le quartier,
Écrire autour de nous, faire germer des idées.
Alors j’ai blindé mes mots, avec un esprit rugissant,
Sous les astres infinis, car les ténèbres sont trop grands
Et Yerres n’a jamais su t’offrir la chaleur d’une fraternité
Les derniers temps étaient une pluie acide et la pire !
Ses rares accalmies, simplement légères moins dures,
Qui ne sont plus jamais devenues une douce ouverture.
Tu es partie seule à mourir, seule à mourir !!
Ta trop forte dépression semblait contagieuse, à faire fuir !!
Sache que je t'aimais fort et à jamais se sera dur...
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