Il existe des jours qui semblent un long soupir
Où l´âme chancelante, au bord d´un précipice
Regarde le passé ainsi qu´un noir hospice
Et lance un cri plaintif en vain vers l´avenir
Le silence résonne en écho à la lyre
Du mal aimé plaintif qui gueule sur ses vices
Ainsi que le mendiant supplie à nos justices
Un regard, sans retour et de quoi se nourrir
Au loin une colline implacable et sereine
Répond au malheureux : « Dans ce vallon je règne
Moi le présent, ton roi. Prends ma main, baise-la
Encense-moi et prie : Oh si je l´avais su !
Et puis vas t´en souffrir les mêmes erreurs là-bas
Oh! qu´elle me nourrit l´âme à la vie déçue »
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Un sonnet qui sonne fort bien, fond et forme. Merci et bravo pour ce partage…