Toi qui cries je t’aime à tous les vents,
Apprends, vis, ressens.
Je t’aime, ce ne sont que des mots,
Vides de tout sens,
Qui, à peine prononcés, s’envolent
Avec le temps.
Je t’aime, c’est d’abord un murmure,
Un faible bruissement,
Je t’aime, c’est la glace qui rompt
Et laisse place à un sang bouillonnant
Je t’aime, c’est un battement de cils,
Un léger sourire quand tes lèvres frémissent
Je t’aime, c’est une larme au coin de l’oeil,
Des océans qu’on ne peut assécher
Des tempêtes, des cyclones qui résonnent
Au fond de ton coeur et dans ta tête
Des coups de canons qui gonflent ton coeur
Je t’aime c’est doux comme le sourire
De ton enfant quand tu le serres contre toi
je t’aime, c’est deux coeurs qui battent à l’unisson.
Je t’aime c’est aussi la souffrance.
D’un coeur saigné à blanc
Je t’aime c’est aussi une douce violence
Un regard plus que des mots.
Un geste, une espérance
Je t’aime c’est aussi un cri de désespoir
Je t’aime, une lueur dans la nuit
Qui au petit matin s’enfuit
Je t’aime, une ode à la Vie
Même quand elle t’a tout pris.
Tous ces souvenirs restent gravés
Longtemps dans ton esprit
Les mots s‘enfuient et s’oublient
Ne dis plus Je t’aime
Ouvre ton coeur, montre la force
Avec laquelle il aime
Et au crépuscule de ta Vie
Dis Merci à la Vie
Parce qu’elle t’aura appris
Le vrai sens de l’Amour
Et là, dis lui
Je T’aime
Bienvenue Sylvie et merci pour cette très belle introduction poétique.
Félicitations pour votre parcours !
La magie de la poésie est une chose merveilleuse qui est le reflet de quelques passages de nos vies par les mots et les maux qui se laissent glisser sur le papier comme par automatisme.
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
Bons échanges et partages au sein de la communauté.
Bien à vous,
Alain