Venez donc découvrir la piste et ses artistes.
Le spectacle est offert, même les cancres
Sont acceptés, surtout eux !
Je me présente, Barbara, c’est moi qui détiens les clés de la ville,
Je me présente, Barbara, c’est moi qui détiens les clés de la ville,
Et sous ce chapiteau, je fais la pluie et le beau temps,
Alors prenez place sur les strapontins
Et écoutez donc ma complainte.
Ce soir les enfants de la bohème sont parmi nous,
Il est hors de question de voir que le désespoir est assis
Sur le bord d’un banc.
Il vont faire jongler vos soucis et les envoyez aux cieux,
Rejoindre les pages d’écritures qu’ils ne feront jamais.
A gauche, vous pourrez apercevoir, Fatras, ma petite lionne,
A gauche, vous pourrez apercevoir, Fatras, ma petite lionne,
Qui nous reviens de son voyage en perse.
Elle à connu le temps des noyaux, mais aujourd’hui,
C’est le temps des festins car ici les animaux ont aucun soucis.
Puis à coté de Monsieur Loyal, les mystères de la chambre noire,
Puis à coté de Monsieur Loyal, les mystères de la chambre noire,
Qui le feront disparaître peut-être a jamais.
Prenez place a ces cotes, si vous l’osez!
Les visiteurs du soir seront les enfants du paradis,
Les visiteurs du soir seront les enfants du paradis,
Ils nous feront les ombres chinoises des temps modernes,
Puis, certaines choses et autres.
Ils repartiront pour un autre spectacle,
Si cela vous intéresse, ils seront Quais des brumes.
Alors, vers minuit, sous le soleil de nuit,les feuilles mortes
Disparaîtrons dans une piste aux sables mouvants.
Spectacle unique au monde qui ne s’apprend pas à
L’école des beaux arts !
Pour les amoureux, nous les emmènerons rue de la seine,
Pour les amoureux, nous les emmènerons rue de la seine,
Nous leurs présenterons les temps modernes,
Nous vous assurons que l’affaire et déjà dans le sac.
Monsieur Merlin l’enchanteur se fera un plaisir
De vous faire disparaître dans cet autre temps.
Ici il n’y a pas de désespoir ni tristesse à notre fête foraine,
Ici il n’y a pas de désespoir ni tristesse à notre fête foraine,
Venez et un jour, l’orgue de barbarie
Vous fera écouter les bruits de la nuit,
Il vous emportera vers le ciel bleu de méthylène.
Vous pouvez voyager partout,
Vous pouvez voyager partout,
Garder votre imaginaire le plus longtemps possible,
Alors, entre noces et banquets,
Nous feront la transhumance du bonheur,
Avec Monsieur Prévert.
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Bonjour,
Egalement un très beau texte,bel hommage à ce poète génial. Merci de ce partage
Voici une magnifique écriture inspirée du grand Prévert qui rougirait certainement de votre belle plume un régal merci à vous Anne de ce beau voyage
Voilà bien un Inventaire à la Prévert qui ferait sans doute rougir de plaisir le grand maître. Très belle écriture, merci Anne de nous emmener à la sortie de l’école, dans votre petit train…