| Par l’exaltation d’une nuit d’été Quand le soleil s’en ira, s’endormant, J’irai au pré sans impétuosité, Rejoindre celle, qui, fougueuse, va m’aimant. C’est dans ses bras, relâchés, m’enlaçant, Que j’irai, passionné, fougueusement, Dans le feu de sa possessivité, M’acharner sur son cœur qui se dévêt. Et je me départirai de mon calme, Pour à jamais louvoyer sur son Fet, Telle une anguille, dans une mare, agitée, Je louvoie, au vent mauvais, comme flamme, Comme agonie, telle mort, je me pâme. Je me redresse , je m’évanouis, je pleure, Que me vaut cette passion qui s’acharne Sur son corps, impétueux, en chaleur. Et sur cette valse érotique, lyrique, Je m’endors près de mon Elfe, apaisé. Loin, éloigné de tous ces coryphées, Sans agitation, enfin frénétique.
©2018 Hervé Outil |
Bravo Hervé pour ce si beau et sensationnel poème, j’ai adoré ma lecture, bonne continuation
douce nuit
Mes sincères amitiés
Fattoum.