GRAINE DE HAINE (Vendredi 13 novembre 2015)
Une petite graine de trois fois rien du tout
On la remarque à peine, dans le fond on s’en fout
Mais souvent un cœur faible lui ouvre grand les bras
Et elle s’y enracine s’enroule comme un cobra
Notre graine de haine jetée par un regard
Crachée par une bouche ou tracée au hasard
Grandit et se répand plus rapide que l’écho
Elle envahit les creux de nos pauvres cerveaux
Il faut l’éradiquer tel le Petit Prince
Qui prudent le matin de son jardin évince
Les graines de baobab, ennemis microscopiques
Qui en prenant racine deviennent catastrophiques
Allumons aux fenêtres des sources lumineuses
Préservons nos jardins de ces graines tueuses
Si c’est la guerre d’accord mais choisissons nos armes
Armons-nous d’un sourire et cachons leurs nos larmes
Merci Brahim.
Merci aussi Abid pour avoir lu et commenté mon texte. Je suis d’accord avec vous, l’amour ne suffit pas mais la haine et la colère n’ont jamais été bonnes conseillères. Il faut faire la guerre “avec sagesse” c’est à dire sans devenir comme eux, fous de haine… Mais, bien sur, c’est un point de vue de poète, Seuls les Saints sont capables de se laisser martyriser sans rien dire. Moi même, je dois dire, je ne sais pas…. Défendons nous, combattons les, mais montrons leur ce que c’est que d’être des Hommes.
Amitiés de poète utopique !
Merci, chère amie, pour ce partage contre la haine et la bêtise humaine. Oui, armons-nous d’un sourire pour désarmer ces sbires !
Beau poème en cette pénible circonstance Je ne saurai être d’accord avec le dernier vers : ” Armons-nous d’un sourire et cachons leurs nos larmes “. Connaissant l’ennemi et ce dont il est capable pour nous ôter la vie sans sourciller il nous faudrait autre chose que le sourire pour le combattre. C’est une question de survie.