” Filles et fils d’espoir ”
Dans la mi- obscurité
Étincelle une lueur d’espoir
L’énergie est mise en activité
Énergie du cœur qui rêve la gloire
Fatigue d’âme
Un corps à moitié déshydraté
Se fige devant une lampe à flamme
En quête de la virtuosité
Des yeux en manque de sommeil
Sirotent l’eau de la connaissance
Puisse un jour sonner le réveil
Qui annoncera la fin de la souffrance !
Un pays en carence énergique
Est la cause de cette cécité
Qui s’abat telle une plaie tragique
Sur tous les gens en nécessité
Enfants, jeunes et adultes
Aspirent à une vie meilleure
Ici-bas, ce n’est que le tumulte
Le mieux-être se trouve ailleurs
On a beau achever nos études
Tentatives d’embauche échouées
On a tous les mêmes inquiétudes :
Quand y aura-t-il des postes pour les doués ?
La réussite d’ici-bas requiert
Que l’on vende notre corps
Si on veut que de nous l’on soit fier
Sans savoir qu’on a conjuré le mauvais sort
On vit libres d’actions
Mais prisonniers de nos pensées
Combien sont morts de leurs passions
A force de progresser ?
Combien sont encore chômeurs
Avec une compilation de diplômes
Combien sont devenus des voleurs
Dont de loin les échecs embaument ?
Combien sont en maisons closes
A la recherche de survie ?
Combien sont morts par surdose
Tentant d’oublier les problèmes de la vie ?
Si l’on veut bâtir un pays
Il faudra valoriser tout et chacun :
Vieillards, jeunes et petits
Dans l’intérêt commun
Allandy, l’érudit du temps
Un très beau poème, Pierre, réaliste et touchant!
Lutter toute une vie avec force et espérance est notre but ici bas pour atteindre des résultats
Merci, Pierre, pour ce partage reflétant une triste réalité ; mais ceci n’est pas une fatalité car la vie est un combat dont la résilience donne des résultats !