Gitée dans le giron
La matrice, un ponton
La pierre de chez toi
Le mortier de chez moi.
Famille, mon nombril
Tu instilles, infusion
La chaleur, décoction
Un bonheur fragile.
Arrivés et départs
Il est tard mon aimé
Eclairons le sentier
D’un accueil sans fard,
Balisons le cocon
Que la porte à trouver
Soit le phare de l’union
Un refuge assuré.
Que nos bruits familiers
Que l’odeur de nos murs
Apaisent les blessés
Posent les armures.
Viens, allons-nous asseoir
Même s’il fait si noir
La lumière est ailleurs
Là, au fond de nos cœurs.
©Anne Marie
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