Et chez toi, tous les jours,
Le vent caressera
De ton corps les contours
Comme une haleine de fée,
Et il te bercera
Semblable à une grappe
De fruits tendres et dorés
Que jamais je n’attrappe.
Laisses le te chanter
L’hymne de mes lèvres,
Rythmé par la fièvre
De mes yeux allumés ;
Est-ce qu’il te dira
Au creux de ton oreille
Ce que mon cœur vermeil
Supplie derrière tes pas ?
Ce fils des éclairs
Cajolant tes cheveux
Ne vois pas la misère
De mon être amoureux,
Et je donnerais tout
Pour pouvoir juste une fois,
Comme l’ami le vent fou,
Te prendre dans mes bras…
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