Je dessine, sur un carré blanc, je dessine,
Je décris tout ce qui me fascine,
En couleur et noir et blanc, j’affiche,
Un monde impossible, mais toujours idéal,
On m’a dit c’est Desigual, je m’en fiche,
Je ne recherche aucun idéal,
Je foisonne sans raison,
Je déraisonne des images Monde,
Mondes qui n’appartiennent qu’à moi,
Des fleurs rythment une vie never been,
Des pétales secouent un pollen d’hématines,
Au vent bleu, des feuilles vertes étalent leur beauté,
Et des tiges roses et piquantes louvoient sous la canopée,
Le soleil rond, cerclé d’orange est comme un fruit,
Il ne bouge pas, c’est un monde à contempler, à n’en plus finir,
Le ciel ne sait jamais quoi faire de lui, nuages blancs ? fond bleu ?
Ou alors il s’étale partout, en fond, jamais bleu,
Alors, toujours gris, il cache le vide du carré blanc,
Il fait un monde fini où rien n’est vide et où le vide n’est rien.
©Stéphane