Dernière lettre ? d’une mamie à son petit-fils – Odile Stonham

Dans quelques jours, peut-être un peu plus, Papi et moi serons renseignés définitivement sur ce triste épisode qui remonte à quelque temps déjà et qui nous fait toujours aussi mal.
Oui, après toutes ces années passées loin de toi, nous saurons si cette longue attente n’a pas été inutile, si nous avons eu raison de garder l’espoir et que cet ultime rendez-vous sera enfin positif pour nous trois.

Je ne t’oublie pas en te comptant avec nous car je suis consciente que de ton côté, tu as le droit à la parole. Tu n’as que huit ans et quelques mois mais tu mérites, toi aussi, de donner ton avis, de dire ce que tu ressens pour nous.

Car, jusqu’à présent, tu ne t’es pas exprimé ou alors très peu. Les quelques mots que tu as dit un jour n’ont pas été approfondis et c’est bien dommage tu sais.

Avec Papi, nous espérons de tout coeur que tout cela va s’arranger, que tout redeviendra normal comme avant et que nous pourrons à nouveau te serrer dans nos bras pour t’embrasser, pour aussi réentendre ta voix d’enfant qui nous manque ainsi que toi depuis toutes ces années.

Enfin !

Texte écrit par Odile Stonham @ Tous droits réservés.

Nombre de Vues:

61 vues
Odile Stonham

Odile Stonham (237)

Bonjour,
Je m'appelle Odile et j'ai soixante-et-un ans. Je vis en Normandie, particulièrement dans le Calvados. Je suis mariée et j'ai deux grands enfants dont l'un m'a donné la joie d'être grand-mère de deux petits bonshommes : Ethan et Alexander.
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et cela m'a beaucoup plu. Puis, petit à petit, j'ai continué à en faire. Etant sentimentale de nature, cela y a peut-être contribué. je ne sais pas. Mes sujets sont variés. Je les prends comme ils me viennent.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

2 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Brahim Boumedien
Membre
10 novembre 2024 19 h 35 min

Je reste persuadé, Odile, que ton espoir deviendra réalité et que l’ange que tu aimes tant saura apprécier l’affection que tu lui voues et qui lui manque, une fois entouré de tes bras !