Un large papyrus dressé au firmament
des rayons de mots séduisent les tympans
les phrases cheminent par les yeux et le front
et inondent les folios de l’âme
des chapitres fleuris de saisons en larmes
des paragraphes riches en archipels de sang
et des landes de vies cuirassées de vices
déroulent les pages rouges de leurs épopées
sur les rives pleurnichardes des saisons
la vie jette un coup d’œil méprisant au firmament
et se pique des avancées de son intelligence
et les mots debout au verso du temps burinent
les images gracieuses ou purpurines de la destinée
et le silex du verbe toujours savamment acéré
rêvent les belles assises des matins nouveaux
Ngaoundéré 01/06/2016
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Il faut prendre une grande respiration pour vous lire Michel
aucune ponctuation ne permet une pause .
et des landes de vies cuirassées de vices
déroulent les pages rouges de leurs épopées
sur les rives pleurnichardes des saisons
la vie jette un coup d’œil méprisant au firmament
et se pique des avancées de son intelligence
Une dure vision de la vie