Nous allons faire un herbier.
Nous allons nous promener,
Chercher quelques feuilles
Nous souvenir de leurs noms.
Il faut avoir l’œil
Et parler sur le bon ton.
Car à travers ces échanges,
Le papy devient étrange
Et tombe amoureux
De celle qui l’accompagne.
Il lui fait les yeux doux.
Ce n’est pas sa compagne,
Elle est là pour l’aider,
Pour qu’il aime la vie.
Il n’est pas décidé à changer d’avis
Mais c’est dans son cœur,
Comme un amour d’enfant,
Sans malice et sans peur
Il est rayonnant.
Avec quelques mots un sourire,
Il ne faut pas le laisser partir
Mais seulement lui montrer
Que c’est sa femme qu’il faut aimer.
Un peu triste un peu vexé ,
Nous continuerons à marcher.
Il est déçu le papy,
Mais il reste tendre,
Car il a compris,
Qu’il ne faut pas se méprendre.
Chère Anne-Marie, tu as été bien inspiré de lui tirer la carte du tendre ! Pour lui donner tous ses atouts, après l’herbier, place au barbier !
Est-ce le printemps qui rend amoureux ce papy ?
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