Cet étranger avec lequel je vis
Ne l’est pas tant par ses origines
Mais par la barrière qu’il installe
Et le temps qui passe
Ce n’est pas la langue qui pose soucis
Mais les mots que je devine
Qui ont l’impact d’une balle
Sur un corps chaud que l’on tabasse
Il ne me regarde plus, il fuit
Ne souhaite plus qu’on le câline
Craignant qu’un jour il ne prenne sa malle
Je cherche quoi faire et cela me tracasse
On se sent souvent piégé par son passé, qu’il fut glorieux ou désastreux. On finit par s’y identifier, ayant entendu qu’il n’y a pas de salut pas la fuite; Mais il reste la remise sur le paillasson de l’encombrant qui, au final, n’a jamais véritablement aimé, mais seulement profité.
Pas un mot, rien ne m’échappe, surtout pas ce sentiment d’abandon….. 🌹
Ce poème touchant est très fort, et suscite des sentiments divers…
On y ressent un profond désir d’aimer et d’étre aimée, de la solitude, le sentiment de rejet, l’indifférence, de l’appréhension, de l’hostilité, de la peur d’un abandon (“Craignant qu’un jour il ne prenne sa malle”)
Quand celui qu’on aime et veut aimer semble nous devenir un étranger… c’est douloureux.
🪶 Avec l’impact de ses mots, images et métaphores…, cet écrit ne peut laisser son lecteur indifférent. Un flot d’empathie l’envahit et il a envie de dire : “Ne te tais pas. Ne t’enferme pas dans la peur. Dis ta souffrance. Écris-là. Trouve vite une aide psychologique… C’est ton droit. Tu as le droit de VIVRE et de vivre LIBRE !”
Merci Élodie, pour ce partage et très bonne journée. 🌈 Lucienne.
Cet étranger qu’il est devenu doit vous éclairer pour aller vers un plus bel avenir! Bon samedi vers le bonheur!Colette