Cœur de femme échaudé – Jean-Marie Audrain

                                                                                                    

Le plus difficile dans la vie amoureuse

N’est pas, pour une femme, de pouvoir aimer l’autre

Mais bien de se laisser aimer et rendre heureuse

Par peur que miennes et siennes deviennent nôtres.

 

Les épreuves du passé pèsent d’un lourd poids

Dans l’ouverture d’un cœur encore trop chancelant

On se méfie des hommes, fussent-ils attirants

Pour ne pas être piégée une nouvelle fois.

 

On regarde sa vie comme un grand chamboule-tout

Où l’on tient à l’écart ce qui n’est pas de nous

Ayant voulu apprivoiser la solitude.

 

On ne voit plus la nouveauté d’un cœur épris

Et l’on se méfie des anciennes habitudes

Se disant à bon deuil, plus de nouveau mari.

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Jean-Marie Audrain

Jean-Marie Audrain (601)

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.

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19 Commentaires
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Hervé Outil
Membre
16 octobre 2024 13 h 35 min

Eh oui, chat échaudé craint l’eau froide et il en est de même au féminin.

Edith Ralu
Membre
16 octobre 2024 1 h 10 min

C est la facilité toujours parler de blessures antérieures ,… il faut aller de l avant …et vivre avec ses blessures …. il y a tant de choses à découvrir être en vie !!!

Anne-Marie
Invité
Anne-Marie
14 octobre 2024 11 h 10 min

Un poème vrai, témoin sensible de dames blessées. Tu n’as pas parlé de la résilience. Peut-être dans une nouvelle poésie !

MME DAVID DOMINIQUE
Invité
MME DAVID DOMINIQUE
14 octobre 2024 10 h 59 min

Il est vrai qu’ après un long deuil le temps nous aide à retrouver foi n un autre amour ou l’ on préfère un chacun chez soi et garder ses habitudes de vie
Merci Jean Marie pour ce réaliste poème et tres belle semaine amities Poétiques Domi

Louradour Cécile
Invité
Louradour Cécile
14 octobre 2024 10 h 50 min

il faudrait être vierge devant chaque événement de la vie .

Chausson Maud
Invité
Chausson Maud
14 octobre 2024 10 h 43 min

Poème un peu triste sur l’amour des femmes. Elles doivent se laisser aimer et cajoler par leur pendant masculin. Esperons qu’elles trouvent le bonheur dans cette longue liaison.

Annick du Patys
Invité
Annick du Patys
14 octobre 2024 8 h 03 min

Belle poésie.

Isabelle
Invité
Isabelle
14 octobre 2024 6 h 21 min

C’est peut-être souvent le cas mais ça ne l’a pas été pour moi et pour d’autres non plus malgré de terribles souffrances. Femmes ou hommes se protègent oui mais s’empêchent souvent le vrai bonheur celui qui ne prévient pas. Et si le cœur n’est pas ouvert et trop protégé on passe à côté. C’est mon intime conviction que beaucoup passent à côté sous prétexte de se protéger ce que je peux comprendre car les blessures sont grandes et je sais de quoi je parle également. Bonne journée

Voulzi Jeanne
Invité
Voulzi Jeanne
14 octobre 2024 2 h 49 min

Bonjour Poète,ta poésie est si parfaite, c’est effectivement la réalité,une femme blessée plusieures fois ne s’engagera plus jamais à vivre à deux, un chacun chez soi pour le mieux avec des rencontres juste pour le plaisir, ta connaissance de la vie est parfaite cher érudit,félicitations pour cette poésie, bon lundi, bisous