J’ai un cœur sensible,
la souffrance des autres,
me touche,
leur donner sollicitude m’importe.
Alors, je donne et partage,
ai gardé l’esprit et le regard candides ?
mais bien souvent,
survient l’ingratitude.
Comme conséquence,
mon cœur dans ma poitrine saigne,
et souvent les plaies,
je dois les refermer.
Et elles laissent des cicatrices,
qui s’ajoutent les unes aux autres,
que je me force à recoudre,
mais qui s’impriment comme des marques.
J’ai le cœur blessé,
par la dureté de ce monde,
et son ingratitude,
souvent inconsciente.
Mais, je suis comme ça,
à vouloir un monde meilleur,
une humanité plus clémente,
et je donne jusqu’à épuisement.
Parfois, le regard triste,
je le vois s’allumer,
et laisser paraître
sa couleur rouge sang.
Il bat à la chamade,
et mon aiguille s’active,
pour en cautériser les plaies,
parfois béantes.
J’ai le cœur blessé,
par la souffrance des autres,
l’arrogance des grands de ce monde,
et l’ingratitude parfois des nécessiteux.
Mais pourtant,
je garde espoir, qu’un jour,
le monde retrouvera la lumière,
solidarité et fraternité.
Illustration : Nath Nlk
Texte : Eric de La Brume
Le 16 juin 2019
Magnifique poète écrit là.
C’est l’histoire de ma vie que vous avez raconter .
Monde cruel qui se moque de ceux qui ont un cœur plus gros que les autres..
Ne changeons rien.
Bravo Eric
Anne
Un beau poème sur l’empathie que le poète ne peur que posséder dans ce monde où l’autre est trop souvent un ennui voire un ennemi. Bravo et merci pour ce partage qui pour auto-portrait qu’il soit devrait faire que beaucoup s’y reconnaissent…
Merci, c’est gentil, mais c’est le deuxième poème que j’ai fait qui vous est attribué par erreur. il y a également le texte plonger qui est aussi chez vous, sans doute une erreur dans la base de données du site. je l’ai bien signalé plusieurs fois, miss, lol, on dirait que le site a décidé que vous en seriez l’auteur ou de nous associer. Quoi qu’il en soit, merci beaucoup pour votre appréciation, et, de toutes façons, on voit mon nom apparaître, c’est déjà ça.
Il est rouge, rouge de sang, le coeur du poète imprudent ( les enfants terribles)
merci beaucoup, je vois qu’il est de retour chez moi celui-ci.