Clé de l’orthographe 4 (subjonctif 1ere partie) – Sandrine Marcelly

 

La Clé de l’Orthographe n°4

 

Aujourd’hui, nous allons nous attaquer à un gros morceau : le subjonctif. Je vous vois déjà pâlir d’angoisse, faire un malaise… Je vous comprends, mais reprenez courage, je vais tenter de simplifier autant que possible.

Voici une règle de base pour choisir le mode : en cas de certitude, on utilise plutôt l’indicatif. Dès qu’un doute entre en jeu, on passe au subjonctif. Ce qui donne parfois des choses surprenantes au premier abord, mais logiques quand on y réfléchit. En voici quelques-unes :

  • Avant que prend un subjonctif : l’événement dont on parle n’a pas encore eu lieu, on peut douter qu’il arrive réellement.
  • Après que prend… un indicatif : vu qu’on se situe « après », ce dont on parle est donc une certitude, ça a déjà eu lieu. Après que + subjonctif est une erreur très courante, mais une erreur quand même.

Autres bizarreries :

  • J’espère que/je crois que… prennent un indicatif (la probabilité reste forte) ;
  • Je n’espère plus/je ne crois pas… fonctionnent avec un subjonctif (le doute domine) ;
  • Espères-tu/crois-tu… réclament également le subjonctif (incertitude totale).

Bonne semaine à tous !

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Sandrine Marcelly

Sandrine Marcelly (66)

Un bac littéraire, des études de langues et de linguistique, une vie avec des livres dans les mains… Je suis une maniaque de la langue, des mots, de l’orthographe, au point que mes deux précédents employeurs m’ont chargée l’un de corriger son site internet avant de le mettre en ligne, l’autre de contrôler toute sa communication pendant 10 ans (newsletters, catalogues, plaquette, mails importants…)Je supporte de moins en moins de trouver des fautes dans des livres, des journaux, des publications sur internet ou ailleurs. J’avais donc 2 solutions : continuer à râler dans mon coin, sport national s’il en est, ou agir. J’ai testé la première, sans grand résultat. Je suis donc devenue correctrice relectrice indépendante, pour apporter ma pierre à l’édifice de façon constructive, parce que c’est tellement plus agréable de lire un texte bien écrit, sans fautes !

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Invité
19 février 2021 12 h 18 min

Bonjour, Je me joins à vous dans votre croisade. Cependant, râler dans mon coin, je ne sais pas faire; à cause de mes origines du sud de l’Italie, j’aurais plutôt tendance à le faire à voix haute et en public… Donc, j’ai poussé quelques beuglantes mémorables, en particulier sur le site d’Amazon, en suggérant de ne pas mettre en ligne des ouvrages qui visiblement n’avaient jamais passé sous l’œil d’un correcteur alors que l’auteur aurait vraiment eu besoin d’une sérieuse remise à niveau (grammaire, conjugaison, orthographe et même vocabulaire, la totale quoi). J’estime que c’est la moindre des politesses de la part d’un auteur, qui plus est quand ses œuvres sont payantes, de mettre à disposition de ses lecteurs des textes qui ne leur écorchent pas les yeux toutes les deux lignes. Après, nul n’étant infaillible, il arrive malgré tout que des coquilles échappent à toutes les relectures. Je relis et corrige des textes juridiques depuis des années et pourtant, parfois, petit coup de fatigue, relâchement de la concentration, et hop, la coquille passe inaperçue. La perfection n’est pas de ce monde… malgré toute notre bonne volonté. Bonne continuation

Christian Satgé
Membre
19 février 2021 9 h 36 min

Une super idée que ces rubriques… Et c’est un fautif invétéré et sans peu vergogneux qui le dit !