Il avait le pouvoir de concevoir en ce monde.
Les années ont passées sous silence sa démence
Qu’à vingt ans n’était que bavasseries si immondes
Que seuls ceux qui les prononcèrent dans leur errance
Y reconnurent une progéniture absente, si peu féconde.
Il a pleuré de toutes ces larmes existentielles
Ce devenir inexistant à porter de ses rêves, de ses ébats
Entrelacés par l’écume de tous ces jours, de ce tout si irréel
Qu’il ne pût qu’expirer son amour et vice et versa,
Sous les couvertures, de sa hantise et de son péché originel.
Et ce fourre-tout dans lequel l’étiquette enveloppe la raison,
Y égratigna son épiderme entre deux baisers concupiscents.
Et son étreinte rassasiée indubitablement de tous ses frissons,
De son devenir gluant auquel tout s’agglutine en l’émancipant,
De vos caprices bienveillants, éclaboussés de sa propre dérision.
Il a aussi gémi à travers son entité toute cette souffrance
Là où peu d’entre vous y reconnurent une infime flamme;
Celle qui alimente l’espoir de survivre à sa propre déchéance
Pour se retrouver ailleurs, très loin de cette cuvé infâme,
Sur un autre plateau inspiré de son vécu, de votre diligence.
4 Juillet 2019
Bravo Marcel très bel écrit.
Mes amitiés
Fattoum.