Causons comme tu aimes, offrons-nous des mots doux
Échangeons nos poèmes, faisons un peu les fous
Quelle douce folie que celle de l’Amour
Cet Amour qui nous lie, qui est là nuit et jour
Parlons du grand Victor, sans oublier Alphonse
Aucun des deux n’a tort et tous deux sont immenses
N’oublions pas Ronsard et rendons grâce à Verlaine
Ces poètes au grand art et aux vertus humaines
Passant par Éluard nous irons chez Prévert
Et s’il n’est pas trop tard, nous clamerons ses vers
Le bel Apollinaire et le brillant Rimbaud
Dans notre imaginaire se détachent du lot
Le thé que nous prendrons sous les beaux yeux d’Elsa
Servi par Aragon te revigorera
Puis la main dans la main, revenons à nous-mêmes
Dans ce jardin serein, où deux cœurs unis s’aiment
Causons, causons toujours, comme disait quelqu’un
Qui faisait de l’humour, ah ! Le sacré coquin
Dis, que serait la vie, sans ces êtres sublimes
Et qui, tu en conviens, deviennent rarissimes
Brahim B.
Passant par Éluard nous irons chez Prévert
Et s’il n’est pas trop tard, nous clamerons ses vers
Le bel Apollinaire et le brillant Rimbaud
Dans notre imaginaire se détachent du lot