Loin de ma cathédrale occitane
Devant ce palais vénitien de verre
Les méandres d’Adriatique que je suis
Me conduisent, me portent et me chavirent
Sous une voûte profane
J’ai prié le dieu destructeur
D’épargner les ashvins désunis
D’étouffer ses fracas, nos pertes et leurs soupirs
Mais l’odeur d’encens déjà s’enfuit
Nomade sans caravane
J’ai parcouru le désert trompeur
Entendu les cris, vu le soleil de minuit
Et le long de l’échine, sous la peau encore te sentir
Sans repos tant que c’est ton ombre qui me suit.
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Très beau beau poème bravo Christine
Mes amitiés
Fattoum.
Merci beaucoup!