J’ai regardé le ciel avec mes yeux d’enfant
Les nuages cotonneux parfois se chevauchant.
J’ai caressé la pluie qui coulait sur mes joues
Inondant mes espoirs des rêves les plus fous.
J’ai admiré la mer et ses vagues mourantes
S’échouant sur le sable en lames languissantes.
J’ai observé l’automne avec mes yeux d’enfant
Ces arbres gigantesques aux couleurs s’éteignant,
Le soleil inondant de ses rayons ardents
La campagne si belle sous l’égide du printemps.
J’ai observé au loin deux splendides cygnes blancs
Traversant un ruisseau sous les frissons du vent.
Avec mes yeux d’enfant, je me suis étonnée
De tant de jolies choses dont la vie m’a comblée.
J’y ai cru moi en la vie, j’y ai cru moi au bonheur
Pourtant en grandissant des épines acérées
Ont écorché et entravé mon cœur.
Alors j’ai pleuré et versé tant de larmes
Que toutes mes illusions ont perdu de leur charme.
Je croyais en l’amour et il s’en est allé
Je croyais en l’espoir, il s’est amenuisé.
Pourtant à l’instant même où j’écris
J’observe avec mes yeux d’enfant
L’avenir qui s’offre à moi et
Avec mon sourire d’enfant, je lui souris.
Tous droits réservés©marie-hélène coppa auteure (extrait de “la vie en p’rose)
Comme c’est merveilleux de tout voir autour de nous à travers des yeux d’innocence.
Merci du partage de ce beau poème !
Avec les yeux d:un enfant on voit tout autrement, en effet. S’offre à nous une nouvelle perspective de la vie, malgré les déceptions, Les “épines” qui blessent.
Je lis ce beau texte et repense au Roman philosophique d’Antoine de Saint-Exupéry, “Le petit prince”.
Merci, Marie-Hélène pour ce partage.