Au nom d’un dieu un attentat odieux – David Frenkel

En mémoire d’autres drames, comme celui  d’Annecy

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Au nom d’un dieu, un attentat odieux

En mémoire d’un homme décapité dans le Val-d’Oise au cri de « Allahu Akbar »

16 octobre 2020

Au nom d’un dieu que l’on n’a jamais vu, qui ne nous a jamais été présenté, certains commettent des monstruosités. Ils ont créé le démiurge à leur image pour assouvir leurs bas instincts. Que le ban et l’arrière ban de l’humanité se soulèvent contre les assoiffés de sang qui tuent des innocents. En enseignant la tolérance dans les écoles, un professeur ignorait que le halo ensanglanté du martyr tant vanté allait le recouvrir et le faire mourir. Sus à une certaine religion dont la hiérarchie modérée n’a pas le courage de se démarquer officiellement d’un fanatisme bien marqué. Humains, libérons-nous de cette foi qui castre notre diversité. Si la nature brille par sa variété, pourquoi les hommes ne pourraient-ils pas resplendir dans la diversité des croyances ? Alors, crions haro sur les maîtres penseurs qui brandissent la chimère d’un paradis pour entraîner une jeunesse à accomplir des actes maudits. Mais de grâce ne faisons pas d’amalgame en mettant les prédications méphistophéliques uniquement sur le dos de l’Islam. Les manipulateurs et les faiseurs de haine n’ont pas besoin de sauter sur l’aubaine religieuse pour promouvoir la rancœur contagieuse. L’histoire nous a appris qu’une simple théorie raciale peut provoquer un génocide au retentissement mondial.

 David Frenkel

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David Frenkel

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Je me suis un jour juré de faire cohabiter sur une feuille blanche le verbe et son sujet. Le sujet se rebiffe souvent lorsque le verbe brasse du vent. Vers l’âge de cinquante-six ans, ma plume trépigna d’impatience, elle désirait voir si les deux, après entente et plus, enfanteraient en direct et en toutes circonstances un complément. Je la pris par la main et la promenai le long de mes pages, et en rebroussant souvent chemin. Le front en sueur, elle aperçut après des heures de marche le nouveau-né, la prose d’un écrivain que la vie avait malmené.

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