LES ACROSTICHES
Il existe différentes formes d’acrostiches, suivant la place des lettres choisies :
Si les lettres initiales suivent l’ordre de l’alphabet, on parle d’abécédaire ou acrostiche alphabétique
Le mésostiche (du grec mesos, “milieu”) concerne les lettres médianes du poème formant un mot
• Le mésostiche est (ou peut être) un sonnet où les lettres à la césure forment un nom.
voici un quatrain “mésostique”
Dès que le soleil poinT, le sable chaud foisonne
De voyeurs, du dandY se pavanant tou nu
Au vieillard teint d’aluN à l’esprit saugrenu
Qui, d’un œil de pumA, toute beauté moissonne.
Le téléstiche (du grec telos, “fin”) met en relief les lettres finales du poème et forme donc un mot, généralement lues de bas en haut
L’acroteleuton (du grec têleutê, “fin”) combine l’acrostiche et le télestiche.
Le quintuple ou pentacrostiche répéte l’acrostiche 5 fois de suite
§
LA SEXTINE
. Elle s’écrit en alexandrins, sur deux rimes, et se compose de six strophes de six vers, suivies d’une demi-strophe de trois, appelée Tornada. Le premier vers de chaque strophe rime avec le troisième et le quatrième, le second avec le cinquième et le sixième. Il n’y a pas d’autres mots à la rime que les six de la la première strophe, mais ils figurent dans un autre ordre aux strophes suivantes, à savoir d’abord le sixième puis le premier de la strophe précédente, le cinquième puis le deuxième, le quatrième puis le troisième.
Soit 6/1/5/2/4/3 ( de l’ordre) A.B.C.D.E.F on passe à (F.A.E.B.D.C) puis (C.F.D.A.B.E) (E.C.B.F.A.D) (D.E.A.C.F.B ) (B.D.F.E.C.A)
en plus clair l’ordre pour le 2e soit 6.1.5.2.4.3 est à répéter chaque fin de sizain , ordre du 3e sur le 4e et ainsi jusqu’au 6 e
La dernière rime est reprise comme première de la strophe suivante, et tout s’enchaîne selon la logique d’une spirale concentrique). Les six mots reparaissent dans la strophe finale,
appelée TORNADA
pour écrire la tornada , prendre l’ordre des vers du dernier sizain
à raison de deux par vers, et dans le même ordre qu’à la première strophe, mais de telle sorte que les rimes impaires de cette strophe entrent dans le premier hémistiche, mais non à la fin de cet hémistiche, et ceux des rimes paires à la rime. Ce poème est assez étendu pour que la poésie puisse y trouver une place, mais elle est constamment gênée par les entraves matérielles. .
L’invention de ses règles très complexes est attribuée au troubadour Arnaud Danier (1180 – 1210). En 1548,
(Thomas Sébillet les rappelle dans son Art Poétique.)
la rime première doit aussi être la dernière de la sextine
petit tableau d’honneur
Créativité
Œuvrer
Unité
Regrouper
Activer
Gagner
Éditer
acro de Colette
Bien entendu que tes fiches nous intéressent Tyna, s’en enrichit celui qui veut. Je suis de ceux-là
bonjour à tous
j’espère que ces fiches vous intéresseront , je doute vu la difficulté de la sextine qu’un courageux ou courageuse s’y frotte mais essayez les divers acrostiches